Rivière régrillon

Promenons-nous dans les bois du Clos du Régrillon….

La nature est une thérapeute à elle seule.

Lors des stages, retraites, formations ou séminaires d’entreprises,

elle fait sont job : ressourcer les Êtres.

Dossier Terre mère – Revue Inexploré N°57

Nous sentons intuitivement que la nature est source d’infinis bienfaits, sans mesurer l’alchimie subtile à l’œuvre. Pour mieux la comprendre, explorons les arcanes du cerveau et les coulisses de notre biologie qui résonnent avec le vivant. Par Carine Anselme

« C’est lorsque nous entrons en contact avec nos racines, qui ne poussent pas dans le béton, que la biophilie peut agir. La biophilie, c’est l’expérience de la nature et du sauvage, c’est la beauté naturelle et l’esthétique, la libération et la guérison » s’émerveille le biologiste Clemens G. Arvay dans L’Effet guérisseur de l’Arbre.

Les peuples racines n’ont jamais douté de ce lien effectif et affectif : ils fondent nombre de rituels de santé du corps et de l’esprit (indissociables dans cette vision du monde) sur l’harmonisation du lien entre l’être humain et les éléments naturels.

La science rejoint les intuitions : « Les plantes communiquent directement avec notre système immunitaire et notre inconscient, sans que nous ayons besoin de les toucher ou de les manger. L’interaction de la nature joue et jouera un rôle très important lors des traitements des maladies physiques et psychologiques. » clame Clemens G.Arvay.

En écho aux progrès des neurosciences, ce sont les connivences entre matières grise et mise au vert qui sont à la pointe des recherches.

Le neuroscientifique Michel Le Van Quyen, directeur de recherche à l’Inserm, consacre son récent ouvrage, Cerveau et nature, à cette symbiose vertueuse, qu’il a lui-même expérimentée. Un trop-plein de stress l’a conduit à une paralysie de Bell- une infection du nerf facial qui l’a laissé littéralement sans voix pendant des semaines. Durant cette parenthèse singulière, il constate les bénéfices corps/esprit de se « re-poser » au calme des environnements naturels (à retrouver dans son livre précèdent Cerveau et Silence).

Pour retrouver notre place au cœur de ce vivant, la reconnexion, intérieure et culturelle, est la voie que les peuples ancestraux nous montrent. Il y va de retrouver en nous une part d’humanité, celle d’être conscient de leur apparence à un vivant élargi, capable de restaurer la qualité du lien que nous tissons avec le monde, dont dépend notre santé tout comme la sienne » partage Frederika Van Ingen dans 101 façons de se reconnecter à la nature (ed. Les Arènes).

La nature, notre substrat, nous invite à puiser dans l’humus une humilité. Une humanité réconciliée avec sa propre nature.

« La nature agit sur notre bien-être : ses bienfaits sont prouvés, durables et puissants… »

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